Jib y Julie en bici - La suite

Jib y Julie en bici - La suite

Ou qu'on en est ?¡¿

Bon, en chiffres, c’est simple :

 

-           on vient de passer les 7000km,

-           65 500 metres de denivelee positif,

-           500 heures les fesses sur la selle,

-          162 jours de voyage…

 

Geographiquement,

 

on attaque la partie sud de l’Argentine, soit le nord de la Patagonie.

 

 

Et dans la tete ¿…

 

On se faisait un petit bilan tous les deux de notre ressentí depuis le debut du voyage et ce qu’il en ressort c’est qu’avec le peu de recul qu’on a, on se rend compte qu’il nous aura fallu pas loin de 2 ou 3 mois pour se sentir vraiment bien dans nos baskets ¡ Et depuis, le temps defile tellement vite qu’on aimerait bien le ralentir un peu jusqu’a Ushuaia, voyant la fin arriver trop vite ¡

 

En effet, desormais, nous avons pris gout au “vagabondage”, au fait de ne jamais rester en place, de se demander chaque matin quel type de paysage on va decouvrir en route – voire quelle route on va prendre - qui on va rencontrer, ou on va manger, ou on va dormir… faisant de chaque journee une petite aventure ¡

 

Mais nos premiers jours… on s’en souviendra toujours ¡ Pour etre l’aventure, c’etait l’aventure…! Les debuts en Equateur n’ont pas ete si fáciles… Car pour des novices du voyage a velo comme nous, il nous aura fallu se familiariser avec la logistique de ce type de deplacement (s’habituer au poid du velo, s’organiser pour les bivouacs – parce que mine de rien c’est du boulot de sortir sa maison tous les soirs pour la remballer tous les matins – savoir comment manger, quelle quantite de vivres et d’eau transporter, savoir si on va trouver des coins pour dormir chaque soir…?), mais egalement s’adapter a une culture et des habitudes de vie tres differentes, et enfin reussir a communiquer dans une autre langue. Ca fait beaucoup d’un coup ¡

 

La  famille autrichienne, par exemple, nous a raconte avoir fait les choses par etapes : commencer en Autriche pour s’habituer a la logistique et elucider les 1eres questions, puis passer en Suisse et en France en decouvrant une autres langue mais pas une culture totalement differente, et enfin changer de continent.

 

De notre cote, il nous a fallu tout decouvrir d’un coup sur place ¡!! En plus, on s’est aussi rendu compte avec le recul que la traversee de l’Equateur etait particulierement difficile a velo a cause de ses denivelee abruptes et de son climat humide. Ce premier mois, nous avons bien failli troquer les velos contre un voyage en bus…! Au Perou, on a commence a se mettre plus dedans, rencontrant en plus pas mal d’autres cyclotouristes, ce qui nous a permis d’echanger nos experiences. Mais ce n’est reellement qu’aux abords de la Bolivie qu’on s’est vraiment sentís aptes a prendre le risque de choisir des itineraires moins communs et qu’on s’est vraiment detendus. C’etait pourtant un pays relativement difficile a traverser (pistes tres mauvaises, altitude, peu de denrees…). Alors, l’arrivee en Argentine a ete ressentie comme des vacances apres tout ca ¡ On se sentait enfin bien dans ce voyage depuis un bon mois, et en plus on a retrouve un pays beaucoup plus proche de l’Europe en termes de culture et de mode de vie.

 

Bref, il aura fallu du temps… Dans un voyage, ce sont souvent les premiers et les derniers pas les plus difficiles… Car sentir la fin approcher fera certainement tout drole aussi ¡

 

Enfin en tous cas, maintenant, c’est juste GENIAL ;-) ¡ Et ca commence a nous donner vraiment envie de decouvrir la France et l’Europe de cette maniere ¡ Car en plus d’offrir une vitesse adaptee a la decouverte des lieux et une proximite avec la population, ce mode de voyage est tres bon marche ¡ Ici, en Argentine ou, plus on approche de la Patagonie, plus les prix se rapprochent de ceux de la France, on arrive tout de meme a vivre avec seulement 200 a 250 euros par mois par personne, en moyenne. Alors pourquoi se priver…?¿



30/12/2011
3 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 4 autres membres