Jib y Julie en bici - La suite

Jib y Julie en bici - La suite

Pour parler pratique…et logistique, en vue d une projet de voyage

Avant de partir, on se posait pas mal de questions tres terre a terre sur pas mal de choses… Maintenant qu on a des bouts de reponses, autant les faire partager…

 

Cote velos :

-          VTT  ou VTC ¿ On a opte pour des VTC, qui s averent assez adaptes, permettant de bien derouler sur les routes, et pas si mal non plus sur les pistes. Seul hic : les roues 28” ne se font ni en Equateur,  ni au Perou ni en Bolivie, ou ils n ont que du 26”, d ou d avantage de difficultes en ce qui concerne des reparations telles qu un rayon casse ou autre… Donc, ne pas oublier, avant de partir, de prevoir suffisamment de pieces de rechange. En Argentine, le probleme ne se pose pas.

-          Pneus : Shwalbe “Marathon Plus Tour” : bons crampons, bien roulants, aucune crevaison en 5000 km malgre quelques pistes bien chaotiques. Par contre, ne pas hesiter a prendre des pneux assez larges car les notres sont trop fins pour les pistes de sable et de cailloux, qu on trouve malgre tout assez regulierement, surtout en Bolivie.

-          Acheminement : On s est pose la question de l achat des velos a Quito ou du transport des velos en avión… On a opte pour la 2e solution et n avons pas regrette parce qu il est interessant de pouvoir tester les velos avant de partir pour les “finioler” et les adapter au mieux… (selle, guidon…) et qu au final, le transport en avión ne nous a pas coute si cher. Avec “Alitalia”, le cout de transport d un velo est de 60 euros par velo (max 20kg, pas de restriction de taille).

Concernant le choix du vol, il est preferable d essayer de voler avec la meme compagnie jusqu a sa destination finale pour n enregistrer qu une seule fois les bagages et velos, et les retrouver directement a l arrivee. Pour notre part, nous changions de compagnie en cours de route (Caracas) et ca complique tout : ressortir au lieu de pouvoir rester en transit, au risque de louper le vol suivant (car c a peut etre tres long de recuperer les velos – les bagages suivants arrivant en dernier…), devoir re-enregistrer au risque de repayer une surtaxe “bagages speciaux” , etc.

 

Cote tente :  le dilemne etait : une petite tente qui se pose n importe ou, ou bien une plus spacieuse… au risque d avoir plus de mal a trouver des coins pour bivouaquer ¿

Nous avons choisi une grande “tunnel” 3 places, legere tout de meme (3 kg) mais offrant un grand ábside, et ne regrettons pas du tout ¡ ca permet de rentrer toutes les saccoches, et eventuellement d occuper a deux l espace interieur en cas de soirée tres froide ou de pluie sans se retrouver trop confines. Et sa taille ne nous a jamais pose probleme pour trouver un coin “bivouac”. Par contre, la notre est orange… pas tres discret quand on veut passer inapercus derriere un bosquet ¡ Opter pour du vert ou une couleur plus discrete est vraiment preferable.

 

Cote couchage : on a apprecie nos duvets -20º plus d une nuit ¡… mais prevoir aussi un drap-sac  bien leger car d autres nuits sont au contraire tres chaudes ¡!! Grande amplitude de temperatures ¡

 

Cote vetements de pluie – vetements de froid…  On s etait bien questionnes aussi… Alors voila :

-          Un pantalón chaud, style pantalón d alpi, est loin d etre indispensable… Finalement, durant la journee, quand on pedale, il ne fait jamais tres froid… Et quand les temperaturas baissent le soir, on est en bivouac et un pantalón simple suffit…

-          Par contre, je regrette de ne pas avoir emmene un surpantalon etanche ¡… qui aurait ete utile tous les jours en Equateur, et quelques fois au Perou… Ca parait etre un meilleur investissement ¡

-          Pour ce qui est des gants : des grosses mouffles en duvet ou des gants d alpi hyper chauds sont assez inútiles… Finalement, on se sert beaucoup plus souvent de gants en laine tout simples, achetes au Perou pour rien du tout, offrant suffisamment de chaleur et plus de dexterite.

-          La doudoune : indispensable ¡…

-          Les cyclistes : un cycliste chaud, c est bien mais pas suffisant… Je regrette de ne pas en avoir un 2e plus leger car dans certaines regions les temperaturas peuvent monter bien haut dans la journee…

-          Un poncho, ca peut etre vraiment pas mal quand on n a pas de pantalón etanche…

 

Concernant le quotidien dans les pays traverses :

-          Equateur (dollars americains):

Pour dormir : sans etre trop regardant sur la proprete, il est possible de dormir a 2 pour 10 dollars la chambre. Souvent avec “baños” communs.

Pour manger : l almuerzo (menú du jour du midi), comprenant une soupe, un plat et une boisson, coute entre 1.50 et 2 dollars par personne.

L eau du robinet n est pas potable.

 

-          Perou (soles : 1 euro = environ 4 soles):

Pour dormir : on peut trouver des chambres tres confortables, parfois avec “baños” prives, pour 30 soles (= 7.50 euros) la chambre de 2.

Pour manger : l almuerzo est entre 3.5 et 5 soles par personne (autour de 1 euro), et il revient souvent finalement a plus cher de se faire a manger soi-meme…

L eau du robinet n est pas potable.

 

-          Bolivie (1 euro = 9 bolivianos):

Pour dormir : on peut trouver des chambres tres confortables, parfois avec “baños” prives, pour 60 bolivianos (= moins de 7 euros) la chambre de 2.

Pour manger : l almuerzo est entre 7 et 10 bolivianos par personne (autour de 1 euro), et comme au Perou il revient souvent finalement a plus cher de se faire a manger soi-meme…

L eau du robinet n est pas potable, et dans les petits bleds parfois difficile a trouver... certains n ayant acces a l eau que pendant un creneau bien precis de la journee.

 

-          Nord-Argentine (a priori bien different du sud ou tout est plus cher…) (1 euro = 5.5 pesos argentins) :

-          Pour dormir : les hotels sont beaucoup plus chers que dans les pays cites plus haut… (mínimum 70 – 80 pesos la chambre de 2) mais il y a des camping partout (environ 20 pesos pour 2 en tente) et bien equipes : barbec, parfois piscine, parfois acces Wifi…

-          Pour manger : l almuerzo est egalement plus cher (une quinzaine de pesos par personne). Cette fois, il est beaucoup plus rentable de pique-niquer… Les legumes sont tres bon marche.

-          L eau du robinet est potable le plus souvent.

 



18/11/2011
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