Jib y Julie en bici - La suite

Jib y Julie en bici - La suite

Que de rencontres en Argentine...!!!

Malgre la longueur des paysages (combine le plus souvent au vent de face qui nous fait avancer comme des tortues) qui peuvent nous faire trouver le temps long certains jours, nous adorons l Argentine qui nous offre de nombreuses occasions de rencontrer des gens tres differents ¡

                D une maniere generale, les gens viennent tres facilement nous aborder, et chaque jour est l occasion d echanger… De plus, le voyage a velo a de bon qu il permet une immense liberte : s arreter quand on veut, changer d itineraire. Et nous en profitons bien ¡

                A proximite de Belen, un matin, nous rencontrons Claudio, un argentin de Buenos Aires voyageant  a velo… Ni lui ni nous ne devions s arreter ce jour la… et pourtant, apres une quinzaine de km, nous tombons sur un vrai petit coin de paradis : un camping quasi gratuit, avec une immense piscine, plein de cours d eau qui traverse le terrain, etc. Avec Jib, nous decidons de nous y arreter jusqu au lendemain, d autant plus qu une douche s impose. Claudio, qui devait avancer de son cote, propose de se joindre a nous pour une “parillada” le soir ¡ On passe donc la journee et la soirée tous les 3, partageant le “mate” traditionnel (petit recipient plein d herbes, qu on imbibe regulierement d eau bouillante et qu on se fait tourner, aspirant chacun son tour quelques gorgees par une espece de “paille” qu on appelle “bombilla”)…

 

                Deux jours plus tard, bien creves, apres une longue journee de velo sous une chaleur cuisante,  nous cherchons un camping pour se poser seulement une nuit. Voyant une pancarte, on empreinte un chemin qui nous mene vers une maison qui parait finalement privee, possedant un grand terrain , des animaux, et plein de bricolages dans tous les sens… Perplexes, nous nous appretons presque a faire ½ tour quand un mec, avec une espece de coupe bizarre, ne portant qu un slip et une chemise hawaienne, s approche de nous a grand pas, les bras grands ouverts : “Eh, amigos ¡!!”, nous fait de grandes accolades ¡ Et sans quo n ait le temps de dire ou de comprendre quoi que ce soit, nous emmene faire le tour de sa drole de propriete, avec un debit de paroles impressionnant (et ce n est qu une heure plus tard qu il s inquiete enfin de si on parle espagnol ;-) ¡).

                Il (Hebert) nous parle de tout et de rien, en vrac, nous explique qu il a fonde une association pour les enfants “Niños Indigenos” qui s occupe aussi de distribuer des vetements et de la nourriture aux plus demunis, nous presente ses enfants, nous emmene vers un bac d eau dans lequel il plonge tout en continuant de parler-parler-parler… ¡ Nous, epuises, essayons de suivre ¡

                Ils nous demandent quels sont nos revés, nous parle de Dieu puis enchaine sur le fait de devoir preserver l eau, et termine sur une invitation a manger… Sans queue ni tete ¡!!... mais le personnage est attachant ¡ Il a de grandes convictions et veut  faire passer ses messages a ceux qu ils croisent. Apres avoir parle sans s arreter pendant 20 minutes, il nous laisse d un coup en plan, un peu desapointes par sa personnalite ;-)

                Une fois installes, il vient se prendre en photos avec nous. Il est persuade que Dieu nous a envoyes vers lui car je lui ai dit etre dans le social et il pensé qu on peu faire de grandes choses ensemble (et pourquoi pas d ailleurs ¡!!). Il m appelle “Andrea” parce qu il est persuade que je suis la reincarnation de sa soeur, decedee : “L esprit fait ce qu il veut… Tu ne le controles pas, il est independant de la personne. Toi tu crois etre julie, francaise, etc, mais ton esprit peut etre tout autre chose…”. Je crois que lui, son esprit a quelque chose a voir avec celui de Van Damme ¡!!

                Finalement, on decide de rester une journee de plus en compagnie de cette drole de famille ¡ Dans l aprem, sa femme nous apprend a cuisiner des empañadas de A a Z, nous les degustons le soir a la fraiche, apres avoir une fois de plus partage le mate traditionnel. La, vers 23h, bien repus, avec les yeux qui se ferment tout seuls, Hebert, encoré plein d energie, nous entraine faire de sa tyrolienne “artisanale”, qu il a lui meme monte depuis sa petite montagne (dans le fond du terrain) ¡ Le materiel est ancestral, la poulie pese une tonne, rien n est homologue, mais comme il dit : “moi, je ne fais pas confiance au materiel homologue qui vient de France ou d Allemagne… parce que qui sait qui l a vraiment confectionne, hein ¿!”.

                Des moments inoubliables ;-) ¡!!!!!!

 

                Enfin, encoré deux jours plus tard, alors que nous arrivons dans la ville de Chilecito a midi, apres avoir lutte sur 50km face au vent, et ne souhaitant qu une chose : trouver un camping pour prendre une bonne douche… il s avere que le seul camping de la ville est ferme ¡ Bouhhh… que faire ¿ Continuer aux heures chaudes n est pas une bonne idee… On n a plus qu a se poser sur la lace centrale pour pique-niquer et attendre des temperatures plus raisonnables… Pendant que Jib fait 2-3 courses et que je garde les velos devant le magasin, un homme vient discuter et me dit que sa femme vient de Melun ¡

                Un ¼ d heure plus tard, une femme avec sa fille vient nous trouver sur la place centrale : c est la femme en question ¡ Elle nous propose, presque embarassee de venir manger chez eux ce midi, pour raconter des histoires de notre voyage a leurs 4 enfants ¡ Nous acceptons l invitation avec plaisir et nous retrouvons en famille, autoudans une grande demeure toute recenté, a partager un bon repas, avec du bon vin de la región car lui est vice-president d une grande societe de production de vin… On discute jusqu en milieu d aprem, c est vraiment un excellent moment ¡ (et en lus, on repart douches ;-) ¡). Merci encoré Giselle et Eduardo pour cette inviation genereuse ¡!! Un bon moment ¡

 

 

 



28/11/2011
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